Voyage en Sclérose, Voyage vers la Vie

C'est pour faire connaître cette expérience que je crée ce site. Puisse ce partage permettre à d'autres, à vous peut-être, de retrouver le cours de leur vie, de puiser en eux la force de leur propre création. Celle que chaque humain porte en lui, force qui permet à chacun d'être l'artisan bâtisseur de sa propre vie.

A la recherche du cœur du sujet.

J'ai bien vu, dans ma recherche personnelle, que les conflits ressassaient inlassablement le sens originel de ma vie. J'ai senti également que les « métaphores » pouvaient me révéler de façon allégorique quelque chose de plus profond concernant ce sens, quelque chose qui restait à découvrir.

J'ai alors compris l'importance et la justesse de l'idée avancée par REICHet reprise par LOWEN : les couches caractérielles peuvent ëtre comparées aux pelures d'oignon.

On (ou je) ne peut atteindre la précédente qu’à la condition d’avoir enlevé celle qui la recouvre (ou la cache). On peut ainsi arriver au cœur de l’oignon ou au cœur de la personne, au « moi profond ». Mais quel cœur Depuis longtemps déjà, je m’étais intéressé à l’homéopathie. J’étais allé voir, à Paris, sur le conseil de mon psychothérapeute, un médecin qui s’intéressait aux médecines ’’subtiles’’, dont l’homéopathie. Ce médecin avait eu l’honnêteté de me dire : « Moi seule je ne pourrais rien contre la sclérose en plaques. Mais ce que je vous prescris vous aide à passer les étapes que vous devez passer lors de votre travail en psychothérapie ». Ces médecines que j’appelle subtiles restent encore mystérieuses à mes yeux.

Beaucoup plus tard, en 1999, j’ai découvert le travail de Jean Elmiger qui me proposa une nouvelle piste. Jean ELMIGER est un médecin homéopathe de Lausanne, qui a publié en 1989 aux éditions Lea S.A. (Suisse) : « La Médecine Retrouvée, ou les ambitions nouvelles de l’Homéopathie ». J’en retiens deux points principaux : d’une part « la vie n’est qu’un déroulement d’énergie vitale », et d’autre part la personne enregistre des blocages (ou accidents) successifs dans le déroulement de sa vie, qui sont généralement d’origine iatrogène (traitements médicaux, vaccins, interventions chirurgicales, etc…). La thérapie séquentielle créée par ELMIGER permet de lever ces blocages grâce à l’homéopathie, mais en s’attaquant au plus récent pour aller vers le plus ancien (voir dans son livre p. 51: loi de HERING). Il est inutile de vouloir lever un blocage ancien si ceux qui sont venus ensuite n’ont pas d’abord été levés. Un blocage sera levé par la prise du nosode ou biothérapique correspondant à l’affection qui a entraîné ce blocage. Les blocages dont parle Elmiger sont essentiellement des incidents médicaux, suites de vaccination, d’opération, de maladie grave où le chemin du malade n’a pas été respecté.

Cette « thérapie séquentielle » n’est pas sans rappeler le travail reichien en psychothérapie qui mène à la levée des blocages qui arrêtent le patient : celui-ci ne lèvera un blocage que s’il a levé celui qui est venu ensuite et masque donc le premier. Ces différents éléments : couches caractérielles (ou pelures d’oignons), blocages (qui empêchent le libre écoulement de l’énergie vitale), un autre élément qu’Elmiger appelle les « traces immatérielles » portées par le médicament homéopathique et ma propre expérience m’amènent à penser que le cœur du sujet atteint après un travail de remontée vers lui-même en repassant les couches ou les blocages qu’il a lui-même mis en place afin de se protéger n’est toujours qu’une expression métaphorique de ce qu’il est, une expression spatio-temporelle d’un cœur plus profond encore, d’un cœur « immatériel » qui apparaît de façon spatio-temporelle en notre monde.

L’être se réaliserait ainsi.Si je poursuis cette idée de l' "immatériel" que h'ai relavé chez Elmiger (et bien sût chez d'autres), je conclus que le coeur auquel je suis arrivé prend ses racines dans un autre monde, un monde immatériel qui apparemment n'existe pas. Ce qui laisse à dire qu'il n'a pas de racines... du moins dans ce monde d'apparences, qui est cependant bien réel pour moi, puisque c'est de là que vient mon énergie de vie.